Pour aller plus loin…

L’imagerie cérébrale montre que nos mécanismes cognitifs, physiques et individuels, sont associés à des émotions.
Dès le plus jeune âge, nous mettons en place des stratégies conscientes et inconscientes pour éviter de contacter nos émotions négatives.
Résultat : L’émotion reste stockée dans le corps, masquée par le mécanisme de défense. La mémorisation des sensations/émotions se situe dans l’hippocampe et l’amygdale. Ces toutes petites zones de notre cerveau traitent les nouvelles informations sensorielles sur la base de schémas de survie inconscients (danger/sécurité).
Le résultat du traitement de ces informations est transmis au cortex cérébral qui commande nos comportements. Dans le cadre d’une situation nouvelle qui nous rappelle un événement du passé chargé de ressentis négatifs, nous adaptons notre action pour contourner consciemment ou non, l’exposition à cette situation déstabilisante. Quelquefois, la situation réactive l’émotion négative sans possibilité d’évitement. Notre instinct de survie se manifeste alors sous deux autres formes, l’inhibition et l’agressivité.
A

L’inhibition

Nous perdons l’accès à tout ou partie de nos fonctions (écoute, langage, vision, mouvements). C’est ce sentiment de déconnexion totale, de non réaction à l’événement, plus communément, ce que j’appelle le lapin devant les phares d’une voiture.
A

L’agressivité

Nous assistons impuissants, à nos réactions disproportionnées.

La libération de l’émotion permet de passer de la réaction conditionnée à la liberté d’action.

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